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Genesis #1, #2, #3, #4, #5.

 

acrylique bâtiment, couvertures militaires, tasseaux, bastaings, serre-joints.
Dimensions de #1 à #4 : 170 x 180 cm, #5 : 300 x 240 cm
2012.

 

Vue de l'exposition Cataclysme, EESAB, Rennes.

 

Car la ville merveilleuse sur laquelle portent ces légendes n’était après tout que briques, et lorsque poussa le lière, que surgissent arbres et buissons, et qu’enfin jaillirent les eaux souterraines, cette grande métropole fut bien vite renversée.

 

Richard Jefferies, After London, or Wild England, 1886.

 

 

 

Ces pièces cherchent à emporter l’habitat à la dérive, à en remettre en question l’ancrage. Quelle existence dans un no man’s land?

 

L’image picturale à l’apparence spectrale révèle et pérennise une vue intérieure. Celui d’un espace d’habitation (où autre architecture) laissé en cours de construction et évacué de toute présence humaine. La couverture militaire utilisée comme support implique une atmosphère dramatique, inquiétante et lourdement silencieuse. Le dispositif d’accrochage, composé de tasseaux standardisés et manufacturés, se présente comme les vestiges de l’humain renvoyant à sa culture, sa technique et son savoir-faire. Il renvoie également de manière tautologique à ce qui peut être présent au sein de l’image.

 

Dans ce travail, aucun élément n’est choisi au hasard. Peinture, support et dispositif d’accrochage dialoguent de manière complémentaire pour construire la fiction.

Crédit photo. : Faustine Beuve.

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